Nous serons présents au Festival de la Gastronomie de QUINTIN les 2 et 3 juin 2018 dans la cour du château.
Nous ferons déguster notre cidre ainsi que le Boujaron.
Nous serons présents au Festival de la Gastronomie de QUINTIN les 2 et 3 juin 2018 dans la cour du château.
Nous ferons déguster notre cidre ainsi que le Boujaron.
LE BOUJARON : un peu d’histoire
Le Boujaron initialement mesure d’eau de vie dans notre vieille marine, puis à l’usage eau de vie du bord, est la seule eau de vie du patrimoine maritime attestant de 4 à 500 ans d’ancienneté à la Grande Pêche à Terre Neuve, à Islande ou au Groënland.
Né et élevé en bord de mer en Pays Goélo entre Bréhat et St Brieuc en Côtes d’Armor, issu des meilleurs cidres du Comté de Goélo, le Boujaron est aujourd’hui une authentique eau de vie maritime, au caractère viril, affirmé, tonique, au goût marqué, au boisé prononcé, au goût d’aventure, rappelant en cela l’esprit de nos vieux marins.
Ayant été élevé dès ma plus tendre enfance par mon grand-père Louis Marie, fils du Capitaine islandais Jean Marie BOTREL, j’ai toujours connu le Boujaron dans son contexte historique et maritime.
Mes autres grands parents issus des Capitaines Cap Horniers « LE MOUELLIC » de la Compagnie BORDES ont aussi comme tous les anciens du pays été familiers du Boujaron.
Produit culturel par ailleurs, de par son histoire, il est aussi le témoin oculaire d’une épopée morutière où beaucoup de nos vieux pères ont tant sacrifié de leur corps et de leur vie pour élever ceux que nous sommes aujourd’hui.
C’est donc par respect et considération pour l’œuvre qu’ils ont accomplie, que j’ai tenu à en perpétuer la mémoire. Puisse –t-il en être un fidèle messager !
Jacques BARREAU – BOTREL
L’usage :
Fin 19ème , le Boujaron c’était 1 200 à 1 500 litres d’eau de vie par goélette pour environ 200 goélettes à Islande à cette époque sur l’ensemble du Goélo historique c’est-à-dire à partir des ports de Paimpol, Portrieux, Binic et Dahouët.
A cela s’ajoutaient 4 500 litres de cidre (l’eau pourrissant dans les fûts et le vin étant absent du pays) par goélette soit 1 litre par jour et par personne embarquée, pour 25 marins pendant 6 mois de campagne (15 février à fin août – début septembre).
Vu le grand nombre de vergers requis pour approvisionner tous ces navires, la paroisse de St Quay, entr’autre, était dite « sous les pommiers ».
Plus tard, au 20ème siècle, la zone de recrutement de la marine marchande, sachant trouver en Pays Goëlo des marins expérimentés, recouvrira, presqu’exactement, la zone de recrutement d’Islande.